Pignard-Cheynel, Nathalie, « La communication des sciences sur Internet. Stratégies et pratiques », Grenoble : Université Grenoble 3, 2004

17 décembre 2004 0 Par Nathalie Pignard-Cheynel

Thèse de doctorat en Sciences de l’information et de la communication.

Soutenue publiquement le 17 décembre 2004 devant un jury composé de :

  • Robert Boure : Professeur de Sciences de l’Information et de la Communication, Université Paul Sabatier, Toulouse 3
  • Bernard Miège : Professeur de Sciences de l’Information et de la Communication, Université Stendhal Grenoble 3
  • Isabelle Pailliart : Professeure de Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université Stendhal Grenoble 3 ; directrice de thèse
  • Ingrid Picchioli : Conservateur à la bibliothèque du CERN, section Gestion des Documents
  • Jean-Michel Salaün : Professeur de Sciences de l’Information et de la Communication, ENSSIB (Villeurbanne)

Lire la thèse (format pdf)

Annexes de la thèse (format pdf)

Résumé

Parmi les outils dont disposent les scientifiques pour communiquer et échanger leurs connaissances, la revue apparaît comme le média de référence, le support officiel et légitime des publications formelles. La revue scientifique cristallise, dans ses modes de conception, de production, de diffusion et de vente, des logiques opposées (logiques scientifique, symbolique et marchande). L’émergence d’Internet conduit à une redéfinition des rôles et des logiques qui prévalaient jusqu’alors. Nous avons envisagé cette évolution selon une double perspective : 1) l’offre et les stratégies des acteurs de l’édition scientifique, 2) les usages, et plus largement les pratiques des scientifiques, mis en évidence par l’analyse d’une communauté particulière, celle de la physique des particules. Les mouvements qui orientent le développement de la communication des sciences sur Internet se traduisent par une réorganisation du paysage de l’édition scientifique (à travers la consolidation de la place des acteurs traditionnels et l’émergence d’initiatives alternatives), par une remise en cause de la revue comme modèle dominant et légitime de la communication des sciences et par la mise en place de nouvelles modalités de participation à l’espace public scientifique.