Dominique Vinck. Sociologie des sciences. Paris : Armand Colin, 1995.

6 février 1995 2 Par Dominique Vinck

Présentation de l’éditeur :

La science pose, tant aux scientifiques eux-mêmes qu’aux sociologues, d’innombrables questions.
Est-elle une activité purement intellectuelle, isolée ? Comment s’inscrit-elle et agit-elle dans la société ? Que veut dire « aire de la science » ? L’argent, la compétition entre institutions, la rivalité entre convictions politiques et religieuses l’orientent-elles ? Existe-t-il de la bonne et de la mauvaise science ? Différents courants de pensée continuent à s’affronter et à s’interpeller sur ces sujets. Cet ouvrage est le premier en langue française à proposer un panorama de ces écoles et à montrer la manière dont elles ont analysé la science comme institution sociale, les normes de comportement (les fraudes, le secret, l’attachement aux idées) des chercheurs, les échanges et les réseaux sociaux, la dimension sociale des contenus scientifiques, et, entre autres, le rapport entre croyances scientifiques et conventions sociales, l’observation des pratiques quotidiennes de laboratoire et la rhétorique des publications scientifiques.
Le lecteur verra aussi comment le sociologue s’interroge sur le « noyau dur » des sciences qui semble purement abstrait et indépendant de la société et, bien entendu, sur les relations entre sciences et techniques, pour faire apparaître que la science est à la fois une pratique et une culture. Cet ouvrage s’adresse aux étudiants inscrits en sociologie et dans les diverses sciences, ainsi qu’aux futurs médecins, ingénieurs et même économistes.